L’Olivier boycotte le préservatif féminin

preservatif-femVoici le communiqué de presse du groupe MR suite au rejet de notre proposition sur le préservatif féminin

Ce mercredi 25 mai, en Commission des affaires sociales et de la santé du Parlement francophone bruxellois, la proposition de résolution du groupe MR relative au préservatif féminin a été rejetée par la majorité.

Pourtant, le préservatif féminin a été étudié dans de nombreux pays du monde, avec des résultats largement positifs. Disponible en Europe et aux Etats-Unis depuis le début des années 90, son utilisation s’est largement répandue.

Alors que l’augmentation du virus du SIDA est alarmante, l’OMS et l’ONUSIDA encouragent l’introduction du préservatif féminin comme une nouvelle méthode de prévention, aussi bien de la grossesse que de l’infection, et comme un outil supplémentaire pour répondre aux besoins des femmes et des hommes en matière de santé sexuelle et reproductive.

Utilisé correctement, il est aussi efficace que les autres méthodes de contraception et peut se conjuguer avec celles-ci.

A Bruxelles, carrefour des cultures, il apparaît que dans certaines communautés le droit à la parole des femmes en matière de sexualité est limité, voire inexistant. Très souvent, elles ne peuvent pas demander à leur partenaire d’utiliser un préservatif masculin. Le préservatif féminin est alors une méthode intéressante qui permet à ces femmes d’exercer maîtrise personnelle et autonomie.

Cependant, il reste beaucoup plus cher que le préservatif masculin et plus difficile à se procurer.

Considérant également que le préservatif féminin peut contribuer aux programmes de prévention, accroître les rapports sexuels protégés, et diminuer les grossesses non désirées, et par conséquent réduire les coûts y afférents, Gisèle Mandaila et Viviane Teitelbaum ont déposé une proposition, au nom du Groupe MR, demandant de favoriser cette méthode de contraception, sa sensibilisation et la diminution de son coût.

« La majorité qui se targue de défendre l’égalité hommes femmes et l’autonomisation des femmes de toutes origines et milieux sociaux a rejeté le texte avec des arguments aussi superficiels qu’hypocrites » estiment Viviane Teitelbaum et Gisèle Mandaila.

Encore une occasion ratée sur un sujet important et pourtant non polémique…

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