Avenue du Port : le MR regrette le volte-face du gouvernement olivier

Communiqué de presse
canstock22258361
Suite au concert de critiques et à la mobilisation sans précédent contre le projet de réaménagement de l’Avenue du Port, certains membres du gouvernement avaient multiplié les déclarations publiques à l’encontre du projet, laissant entrevoir une révision ou une modification du dossier… Au final, après un report de la décision de quelques jours et une nouvelle séance du gouvernement bruxellois ce jeudi, toutes les formations politiques de la majorité olivier se sont finalement ravisées et ont donc décidé de maintenir le projet initial, donnant ainsi leur aval à la réalisation imminente des travaux.

« Malgré les nombreux arguments motivés et pertinents à l’encontre de ce projet, la Ministre, soutenue par tout le gouvernement, a décidé de maintenir le projet initial restant sourde à la mobilisation des riverains, usagers, associations et institutions qui demandaient une adaptation du projet de réaménagement. La gestion de ce dossier est parfaitement scandaleuse surtout quand le gouvernement justifie sa décision par les indemnités et frais supplémentaires en cas d’abandon du projet initial ou par le laps de temps pour mettre un nouveau projet en route.» indique la Députée bruxellois MR, Viviane TEITELBAUM, qui n’a cessé d’interpeller et de mettre en garde le gouvernement ces dernières années à ce sujet.

Si des travaux étaient indispensables à cet endroit, il y avait lieu d’y avoir une réflexion beaucoup plus aboutie sur la nature et le développement de l’aménagement concerné, c’est ce que le Groupe MR a demandé, répété et supplié depuis des années.

C’est la raison pour laquelle, Viviane TEITELBAUM a déposé ce jeudi une interpellation à la Ministre Grouwels pour faire toute la lumière dans ce dossier : « Ainsi, je me demande, aujourd’hui, si le gouvernement a réellement envisagé des alternatives au projet initial et dans l’affirmative pourquoi il ne les a pas retenues. D’autant plus que le projet n’est pas ou plus adapté à l’ensemble des considérations présentes au moment de sa conception vu l’abandon du BILC. Vu les moyens financiers en jeu, les multiples conséquences négatives du projet initial ainsi que la mobilisation citoyenne et institutionnelle quasi unanime contre ce projet, ce dossier nécessitait au moins une véritable réflexion et, davantage même, un réexamen serein et sans tabou associant largement tous les acteurs et parties concernées. Il semble que cela n’ait pas été le choix de la Ministre, ni celui du gouvernement, et nous regrettons vivement cette obstination et cet entêtement que l’on peut, j’ose le terme, aujourd’hui qualifier d’aveuglement.»

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.