Vu les panneaux de pub de Bart De Wever en allant à Antwerpen (= Anvers, j’ai une tendresse particulière pour cette ville) il y a deux jours, pour une séance de signatures de «Salomon» à la FNAC. Malgré ses dehors rondelets, ce Bart populiste inquiète. Je sais pourquoi. Un exemple, dans mon livre je cite ses mots: « Si l’on doit commémorer la Shoah, l’on ne peut perdre de vue la situation des territoires palestiniens occupés où certains ont recours à des techniques qui me font penser à un passé noir, plutôt que de tirer les leçons du passé. » Aux crises, ce genre de leader nationaliste éructant a toujours quelques boucs émissaires. Il n’est pas historien pour rien. Il répète. Samedi, Mia Doornaert, journaliste engagée et courageuse m’interviewait en français sur mon livre, dans une ambiance un peu surréaliste mais très accueillante. Les questions du public étaient posées dans les deux langues. Hélas, un excité nous a interrompu ne supportant pas d’entendre un mot de français en Flandres. C’est évidemment à la journaliste qu’il s’est attaquée, la traitant de «trut» (pétasse) ; moi, venant de Bruxelles, je suis une cause perdue… Quand Mia et Viviane présentent Salomon dans la ville de Rubens, l’ombre de Bart surgit sans prévenir!
J’ai également vu ces affiches, c’est une honte!!!